Un joyeux congé pascal – une anecdote sur une virgule

Vous avez peut-être remarqué que j’ai un nom ainsi qu’un prénom avec une connotation excessivement reliée à la religion catholique : Pascal Paradis. L’ironie derrière ce choix est que mes parents n’ont pas fait ce choix consciemment. Ma maman trouvait que Pascal était un joli prénom. Un point c’est tout!

Pour ma part, je suis certain que rien est laissé au hasard, dans la vie. Après tout, je partage ce nom avec le philosophe et scientifique Blaise Pascal, certains papes du moyen-âge, une unité de mesure (Pa), un sous-marin français et le plus important, un langage de programmation. Et puis, pour le paradis, inutile de vous mentionner à quoi c’est relié.

Le nom pascal est aussi relié à cette période de l’année. Le congé de Pâques est, dans certains cas, aussi appelé le congé pascal. L’origine de cela est étymologique. Selon Wikipédia Pascal est « un nom d’origine latine et religieuse qui signifie « celui qui est né à Pâques » ou qui se rapporte à Pâques, tels l’agneau pascal et le mystère pascal. »

Il s’agit aussi de la période où le lapin est croisé au concept des œufs en chocolat, le temps d’une journée, pour le plaisir des enfants. D’ailleurs, à titre informatif, le congé de Pâques est la journée commémorant la résurrection de Jésus-Christ. La majorité des pays occidentaux accordent un jour férié pour cette journée.

À quel moment cette journée devient une anecdote sur une virgule? Exactement là où je souhaite un joyeux congé pascal à mes collègues et amis.

En effet, j’ai l’habitude d’exprimer l’expression suivante : « joyeux congé pascal! ». Alors, lorsqu’on ajoute une virgule entre les mots congé et pascal, la phrase prend un tout autre sens. La phrase devient : « joyeux congé, Pascal! ». Cette dernière formulation serait plus celle que mon interlocuteur utiliserait pour me retourner les bons souhaits en retour.

On s’amuse tellement avec la langue française!

Au final, je profite de l’occasion pour vous souhaiter de passer un heureux congé pascal. Profitez de cette longue fin de semaine pour passer du temps avec votre famille!

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Développement web – Une présentation du langage TypeScript de Microsoft

Vous travaillez dans le domaine du développement web? De près ou de loin, vous avez eu à développer quelque chose avec JavaScript. Ce langage de programmation est à la base même de nos interactions avec une page web.

Il y a de ces moments où je me dis que le web sans JavaScript est comme imaginer la vie sans électricité. Remarquez que s’il n’y avait pas d’électricité, il n’y aurait pas de JavaScript non plus. Certains avancent même que le JavaScript est ni plus ni moins l’équivalent du langage assembleur du web.

C’est peu dire!

Là où je veux en venir, est que, à l’époque où nous nous trouvons, JavaScript est utilisé à toutes les sauces. Il y a des engins vous permettant de faire du raytracing, des librairies vous permettant de manipuler le DOM avec un API funky et même de piloter la navigation de votre site.

Une nouvelle tendance avec JavaScript est de développer de nouveaux langages en créant un surensemble de celui-ci. Ces langages sont dits des surensembles, car ils ont une sémantique qui, pour certains, est totalement différente de JavaScript tout en pouvant générer une source totalement compatible.

Un exemple populaire de la mise en oeuvre de cette technique est le langage CoffeeScript. Toutefois, ce n’est pas un billet à ce sujet. Un autre jour, peut-être!

Présentation de TypeScript

À la mi-2012, Microsoft a décidé d’y mettre son grain de sel et d’offrir aux développeurs une plateforme permettant le développement d’applications web de grande échelle. Le nom de cette technologie est TypeScript.

À vue d’oiseau, les principaux arguments de vente sont les suivants :

  • Typage statique en permettant de typer les valeurs de retour de fonctions.
  • Classes et fichiers de déclaration agissant comme des interfaces.
  • Support de fonctionnalités tirées d’ECMAScript 6.
  • Compatibilité entière avec JavaScript.

Un exemple typique de TypeScript (tiré de l’exemple fourni dans Visual Studio) prend la forme suivante :


// Interface
interface IPoint {
getDist(): number;
}
// Module
module Shapes {
// Class
export class Point implements IPoint {
// Constructor
constructor (public x: number, public y: number) { }
// Instance member
getDist() { return Math.sqrt(this.x * this.x + this.y * this.y); }
// Static member
static origin = new Point(0, 0);
}
}
// Local variables
var p: IPoint = new Shapes.Point(3, 4);
var dist = p.getDist();

view raw

gistfile1.js

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Ceux qui, tout comme moi, viennent du monde C# et Java vont probablement se reconnaître un peu plus dans ce langage de programmation. La beauté dans tout cela est (je me répète) que cela va se traduire entièrement en JavaScript.

Se procurer TypeScript

On a bien beau en parler. Après tout, il faut bien l’expérimenter!

La bonne nouvelle, au sujet de TypeScript, est que le langage est supporté à travers différentes plateformes et éditeurs texte. Dans cette liste, il y a Sublime Text, Emacs et Vim. Alors, il n’y a pas d’excuses pour ne pas lui donner une chance.

Bien évidemment, Visual Studio 2012 bénéficie d’un outillage complet. Vous pouvez ajouter des fichiers TypeScript à même votre solution et même profiter de la compilation côte à côte.

En guise de fin

Vous n’êtes pas convaincus? Peut-être!

Sans vous lancer, tête première, avec TypeScript, vous pouvez lui donner une chance directement en ligne grâce au Playground qui est laissé à votre disposition. Vous pouvez aller y exécuter vos propres essais de TypeScript directement à même votre navigateur.

Besoin d’arguments un peu plus solide? Comment se débrouille  TypeScript dans le « vrai monde »? Il y a des exemples de code entièrement fonctionnels laissés à votre disposition. Il y a des exemples utilisant la librairie jQuery et même la librairie de visualisation D3.

Besoin de sensations fortes? Il y a toujours la spécification écrite du langage (PDF). Toutefois, cela est à vos risques et périls!

Amusez-vous!

Les liens de la semaine – Édition #24

Développement

.NET

Web

Société

Liste des alternatives au service RSS Google Reader

La semaine passée, Google a annoncé la mort prochaine de certains de ses services. Pour ceux qui ne savent pas, il s’agit de l’annonce qui prévoit la mort du service Google Reader dès le premier juillet prochain.

J’ai toujours été un très grand utilisateur de Google Reader. La facilité à organiser les contenus que j’aime consulter, l’accès à une version mobile décente et l’intégration au service web IFTTT sont les principales raisons qui font que j’apprécie son utilisation.

Restez calme

La nouvelle est triste pour les utilisateurs du service comme moi. Je me suis toujours considéré comme un grand croyant du format RSS pour la distribution de contenu. La colère se fait entendre sur les médias sociaux. Il y a même une pétition d’ouverte afin de tenter de convaincre Google de changer d’idée.

Je vous invite à la signer, d’ailleurs.

À très court terme, il n’y a rien à faire à part rester calme. Après tout, il y a un peu plus de trois mois de vie au service et vous allez devoir en profiter jusqu’à la dernière minute. Toutefois, vous pouvez commencer votre deuil et entreprendre le processus de sélection du successeur pour l’agrégation de vos flux RSS.

La bonne nouvelle

Au moment d’écrire ceci, les alternatives à Google Reader sont peu nombreuses. La principale raison qui explique ce phénomène est que celui-ci a étouffé pendant toutes ces années la compétition par son efficacité.

Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles dans cette nouvelle. La mort annoncée de Google Reader a ouvert une possibilité à des compagnies pour se lancer dans le développement d’un service web de ce genre.

Si vous êtes veuf ou veuve à en devenir de Google Reader, l’un de ses services veut que vous deveniez son client. Le potentiel est grand pour ces compagnies.

Les alternatives dans les nuages

Afin d’orienter vos recherches, j’ai compilé la liste des services que j’ai expérimenté dans la dernière semaine afin de faire la transition post-Google Reader. Vous pourrez passer à vos propres conclusions en les expérimentant, à votre tour.

Dans tous les cas, vous pouvez importer vos données à ces services et les utiliser tels quels.

Feedly

Jusqu’à présent, je retiens les services de Feedly. L’interface utilisateur est conviviale et facile d’utilisation.

J’aime beaucoup le tableau de bord. Il permet d’avoir un aperçu, rapidement, de qui se passe dans les différents sites que je suis.

Il y a une application mobile pour  iOSAndroid et même Kindle. Un choix gagnant, pour l’instant.

Netvibes

Mon deuxième choix s’est arrêté sur le service Netvibes. Il offre une interface utilisateur qui s’apparente à celle de Google Reader.

Il y a aussi une version adaptée pour la navigation avec un appareil mobile. Toutefois, elle nécessite plus de clics que celle de Google Reader.

Vous pouvez utiliser la version gratuite sans aucune limitation. Il y a une version payante avec des fonctionnalités d’intelligence d’affaires et de statistiques d’utilisation avancées si vous le désirez.

Le seul vrai côté négatif est le manque d’interactions avec IFTTT car je m’en sers énormément pour garder des articles en note pour les liens de la semaine.

Newsblur

Newsblur est le service qui est le plus prometteur sur le marché actuel. L’interface utilisateur est très soignée et conviviale. Il y a même une application iPhone et iPad de disponible.

Il y a une version gratuite que vous pouvez utiliser afin de permettre de se faire la main avec les fonctionnalités offertes. Cette version gratuite vous limite, cependant, à 12 sites et les autres fonctionnalités du service.

En échange de 24$ ou 36$ annuellement, vous avez accès à des fonctionnalités avancées comme la mise à jour plus fréquente des données et un nombre illimité de flux pouvant être ajoutés.

Dans le cas où mon aventure avec Feedly ne fonctionne pas comme prévu, je vais aller du côté de Newsblur, c’est certain.

The Old Reader

The Old Reader se présente comme un clone de Google Reader. Les fonctionnalités offertes sont très similaires à ce qu’offre Google Reader.

En une phrase, je ne suis pas très impressionné par la façon dont l’équipe de développement s’y prend pour augmenter la capacité d’accueil du service. À déconseiller, pour l’instant.

Le site est sous une charge énorme, selon l’équipe de développement. Le principal impact de cela est relié à la possibilité d’importer vos données Google Reader. La file d’attente est énorme.

Liens de la semaine – Édition #23

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