J’ai complété mon deuxième demi-marathon à vie le 28 septembre dernier lors du Marathon de Montréal. Il a fait beau. Il a fait chaud. Un peu trop même à certains égards.
Je vais en garder un souvenir exceptionnel. Vraiment!
Or, ce n’est pas que ma performance fût exceptionnelle. Loin de là, en fait. J’ai complété la distance de 21.1 kilomètres en 02:29:53.9. Il s’agit d’un temps six minutes plus lent que ma précédente performance.
En bout de compte, le temps final est uniquement la mesure qui nous donne une référence pour la prochaine course. Ce qui m’importe le plus, pour cette fois-ci, c’est d’avoir réussi d’aller au bout de moi-même. Disons que j’ai fait usage de tout mon petit change pour rallier l’arrivée.
Le trajet du demi-marathon
Le principal intérêt d’un événement comme le demi-marathon de Montréal est de pouvoir courir dans des rues qui vous seraient autrement accessibles. Dans le cas de cette course, vous parcourez le sud-est de l’île en montant vers le parc Lafontaine au nord. Dans le trajet, vous traversez, dans l’ordre:
- Départ: Pont Jacques-Cartier
- L’île Sainte-Hélène
- La Ronde
- Circuit Gilles-Villeneuve (je suis un fan de Formule 1, imaginez!)
- Habitat 67
- Vieux-Port (secteur Mill), c’est à dire l’usine Farine Five Roses
- Vieux-Port
- La Place Jacques-Cartier (la première vraie côte!)
- Centre-ville (village gai)
- La côte Berri
- Arrivée: Parc Lafontaine
Pour ceux que cela intéresse, l’élévation pour le trajet du demi-marathon représente environ 75 mètres.
Appréciation de ma course
La première réalisation que j’ai eue à la ligne d’arrivée de ce demi-marathon, c’est que je suis encore très inexpérimenté comme coureur. Au départ de cette course, j’étais débordant de confiance. Au sommet de ma forme, je ne m’étais jamais senti aussi bien physiquement que cette journée-là!
En plus, il faut que vous le viviez pour savoir de quoi je parle. L’excitation que vous ressentez lorsque, au moment de sortir de la station Longueuil, vous apercevez tous ces coureurs se dirigeant vers le pont Jacques-Cartier. C’est électrisant!
Alors, qu’est-ce que le coureur inexpérimenté fait dans ses conditions? Il démarre sa course à un rythme trop rapide et maintient un rythme en dehors de son rythme prévu dans son plan d’entrainement. Le principal effet de cela est qu’au quinzième kilomètre, lorsque les premières pentes arrivent, c’est relativement douloureux pour les muscles… et pour l’orgueil!
Objectifs pour l’an prochain
Participer au demi-marathon de Montréal était l’objectif ultime que je m’étais fixé pour ma saison de course 2014. Cette saison n’est pas encore finie, mais il reste que cet événement était le point culminant de mon entrainement pour cette année.
Lorsque je remets en perspective mes progrès depuis 2013, j’ai passé de larve à sofa à demi marathonien en un peu plus de 24 mois. J’en suis très fier. L’année 2013 aura été l’année de la découverte de ce sport et de mon premier 10km. 2014 aura été l’année de mon premier demi-marathon.
L’année prochaine sera une année où je participerai à au moins trois courses dans toute la saison avec une participation au demi-marathon de Montréal en guise de cerise sur le sundae. Le thème général pour cette prochaine saison sera d’améliorer de façon significative mon rythme de course.
Donc, en général, pour être capable de faire un demi-marathon en 02:10:00, je dois être en mesure de courir à un rythme de 6:09 par kilomètres. Il s’agit d’un objectif ambitieux, car je suis très loin de ce but!
5 réflexions sur “Un post-mortem de mon deuxième demi-marathon”