À propos de passer à autre chose

Avec près de dix ans de vie professionnelle, j’ai vu mon lot de départs de collègues. Après les taxes et la mort, le mouvement de personnel dans une entreprise est une chose inévitable. En particulier en technologies de l’information. Nous travaillons dans un domaine où il y a une forte demande en main d’oeuvre.

Lorsqu’un départ se produit, chacun a ses raisons pour partir. Habituellement, les motivations se déclinent ainsi:

  • meilleures conditions de travail
  • désaccord avec la mission de l’entreprise
  • une meilleure opportunité de travail s’est présentée

Ce qui rend plus difficile un départ est la proximité avec le collègue. Évidemment, un collègue avec qui vous échangiez très peu sera plus facile à accepter. Cela va de soi. Ceci étant dit, lorsque vous aviez une relation professionnelle plus riche, une partie du processus du départ sera une sorte de deuil à faire de cette relation.

Comme dans beaucoup de choses, le facteur humain, c’est-à-dire l’émotivité, donne beaucoup de sens à la façon que vous vivez votre vie.

En plus de vous affecter, le départ d’un collègue apportera aussi son lot de réactions chez vos collègues. Vous vous posez probablement tous les mêmes questions. Pourquoi quitte-t-il? A-t-il perçu quelque chose dans la situation de l’entreprise que je n’ai pas remarquée? Quel est son nouvel emploi? Vous pourriez en avoir comme celles-ci pendant encore un moment.

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Le 8 mai dernier a été ma dernière journée à l’emploi d’Absolunet. J’occupais cet emploi depuis maintenant cinq ans. L’introduction de ce billet n’était pas un hasard. C’est maintenant sur le siège du conducteur que j’allais vivre ce départ.

Quitter cet emploi aura été une grosse décision pour moi. Cela est principalement lié au fait que l’opportunité d’emploi qui m’a été offerte était vraiment intéressante et non à un désaccord envers mon employeur actuel.

L’autre facteur qui a compliqué la décision est que j’ai toujours eu une préférence à avoir une fidélité envers mon employeur. Cela même s’il peut y avoir des périodes creuses ou plus difficiles.

Que s’est-il produit pour décider de quitter l’emploi? J’ai eu à répondre à cette question à quelques reprises dans les deux dernières semaines d’emploi. La réponse est bien simple. Il faut être à la recherche d’un emploi lorsqu’on en a un. De plus, il ne faut pas attendre d’être en mauvais terme avec son employeur pour attendre de quitter l’emploi.

Ma contribution était appréciée chez Absolunet. J’ai travaillé avec des individus incroyables tout au long de mon passage là bas.

Le mot de la fin

Il y a une chose que j’ai mentionnée à ma conjointe en arrivant le vendredi soir à la maison. Une chance que je connaissais le chemin de mon bureau à ma voiture par cœur parce que j’avais la vue embrouillée par l’émotion!

Une chance que j’avais des verres fumés, car tout le monde m’aurait vu! Ce n’est pas la honte, mais, à ce moment-là, je ne voulais pas laisser paraître que ça me faisait cet effet de mettre le pied hors du bureau pour une dernière fois.

Je vais conclure ce billet avec un petit mot que j’ai envoyé à mon équipe et quelques personnes avec qui j’ai collaboré de près.

Bonjour tout le monde,

Lorsque j’ai annoncé mon départ, c’est la journée d’aujourd’hui que je redoutais le plus. Je n’ai jamais aimé les « au revoir ».

Les paroles s’envolent et les écrits restent.

J’en profite pour vous écrire un petit mot à quelques instants de mon départ pour vous dire que j’ai énormément apprécié les moments que j’ai passés avec vous.

Vous êtes un groupe extraordinaire. C’est cliché, je sais, mais je le crois sincèrement. Une équipe est aussi composée d’individus exceptionnels.

Je pars la tête remplie de souvenirs. Ces souvenirs seront gravés à jamais dans ma mémoire.

Merci pour tout!

 

P.s: À ceux qui se demandent où je m’en vais. J’ai commencé cette semaine, en tant que développeur web, chez Ubisoft Montréal. L’annonce de mon emploi n’était pas nécessairement le but de ce billet et j’aurai l’occasion d’en reparler un autre moment donné!

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Les liens de la semaine – Édition #133

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Trois qualités importantes du développeur web d’agence

Me voilà après cinq ans à avoir œuvré dans le développement web dans une agence. Je crois qu’il est important de mentionner ce détail. Travailler dans une agence web et/ou digitale et/ou interactive est une expérience unique.

Votre principal objectif dans une agence est de produire un bien appelé « Site web ». En fait, vous participerez au développement, au sein d’une équipe qui fera en sorte que ce site web sera mis en ligne éventuellement.

C’est ainsi que je profite donc de ma tribune pour écrire ce que, à mon avis, doit avoir comme qualités un développeur web dans une agence. Cela pourrait varier selon votre point de vue, bien évidemment.

Communication

Je pense que la communication est l’atout principal qui doit être mis de l’avant en agence. En fait, c’est le nerf de la guerre.

En tant que développeur web, vous devez jouer sur deux fronts côté communication. D’une part, vos collègues et, en particulier, votre gestionnaire de projets apprécieront la précision de vos arguments lorsque vous justifierez le temps nécessaire pour la réalisation de vos tâches.

Du même coup, vous serez aussi en mesure d’être crédible auprès de vos clients pour expliquer une solution technologique pour ses besoins. Sachant que les priorités du client ne sont pas nécessairement les mêmes que les vôtres. Comment allez-vous faire passer votre idée?

C’est de cette façon que vous aurez du succès avec cet aspect de votre travail.

Instincts

Avec le temps, plus ça change et plus c’est pareil. L’expérience vous permettra de développer un instinct qui vous aidera à prendre des décisions rapidement.

Un exemple de cela est le classique cas de la tâche de développement qui additionne les embûches et augmente en complexité à mesure que vous l’avancez. Le premier réflexe est de se dire « j’y suis presque, c’est pratiquement terminé » et occasionner un dépassement sur l’estimation initiale et par le fait même les coûts de réalisation.

L’alternative est de prendre un recul et de s’imaginer une solution alternative. J’aime appeler cela le réflexe de faire appel à son côté paresseux afin de trouver une solution plus facile. Cela même si elle a certains côtés négatifs apparents. Souvent, pour une première itération de solution, il s’agit d’un compromis intéressant.

Connaître son style de personnalité aide à aiguiser vos instincts. J’ai souvent tiré avantage à connaître mon style de personnalité en utilisant les codes de couleur afin de reconnaître celui de mes vis à vis.

Polyvalence

À ce stade-ci de ce billet, vous vous doutez qu’en agence, vous êtes plus qu’un simple programmeur. S’il y a un atout à avoir, c’est la polyvalence. Pour y avoir du succès, il faut apporter autre chose que du code.

Par exemple, voici quelques atouts à avoir dans son jeu:

  • Savoir visualiser un budget
  • Produire des estimations précises
  • Savoir négocier et/ou discuter la portée d’un besoin avec un client
  • Parler plusieurs langues
  • Connaître les rudiments de base d’un autre corps de métier (développement front-end, SEO, design ou gestion de projets)

Et il serait possible d’en énumérer d’autres. Cette liste est relativement infinie. Plus que vous êtes polyvalents, plus que vous serez en mesure de vous démarquer.

Mot de la fin

Faire du développement web en agence est une expérience enrichissante et diversifiée. Les journées passent, mais ne se ressemblent pas. Ce qui compte c’est de savoir que, plus vous aurez de cordes à votre arc, plus vous serez en mesure d’offrir un meilleur service à vos clients.

Avant tout, il faut toujours garder en tête que vous travaillez avec d’autres êtres humains. En plus de  ces trois qualités, je dirais que de faire preuve d’empathie et de compassion envers les autres est les qualités qui suivent. Aider les autres et faire bonne impression est tout aussi important.

Ah! Et j’allais oublier. Ayez du plaisir à faire ce que vous faites! Sinon, vous le faites pour rien.

Les liens de la semaine – Édition #132

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Une rétrospective de mon demi-marathon à Chateauguay

Le 10 mai dernier, j’ai complété mon troisième demi-marathon à vie à la course « Au rythme de nos foulées » qui se tenait à Châteauguay.

Je l’ai déjà mentionné dans le passé. Courir la distance de 21.1 kilomètres est une expérience particulière. Ce n’est jamais facile. Cela est principalement lié au fait que c’est à partir de cette distance que vos limites physiques et psychologiques seront testées.

Avant cette course, j’étais gonflé de confiance suite à mon dix kilomètres à LaSalle. À cette course, j’ai pulvérisé mon record personnel en dépassant l’objectif fixé de faire un temps sous les 55 minutes. J’ai atteint ma cible de peu avec un temps de 00:54:58.

Ce demi-marathon était le point culminant d’un plan d’entrainement de dix semaines qui avait débuté le 2 mars dernier. La cible de ce plan est de me permettre de faire la distance du demi-marathon à un temps d’environ deux heures et neuf minutes.

Statistique intéressante: pour arriver le temps de 02:09:00 au demi-marathon, il faut courir à un rythme de 6m06s.

La course

Avant de parler de ma performance, je tiens à souligner la qualité de l’organisation de l’événement par le Club de course Les Riverains. Tout s’est bien déroulé pour ma part et j’ai apprécié l’accueil qui nous a été réservé pour le demi-marathon.

Parlons de ma course!

course-chateauguay

La ligne qui compte, c’est celle du « Chip Time » car il s’agit du temps où j’ai franchi la ligne de départ avec la puce située sur mon dossard. Au final, il s’agit d’un temps de 02:09:20. Il s’agit d’un temps vingt minutes plus rapide que celui au demi-marathon de Montréal et quatorze minutes plus rapide que celui au demi-marathon de Lachine.

C’est bon signe, je m’améliore.

Le gars s’entraîne en utilisant un plan d’entrainement afin de faire un temps d’environs 02:09:00 et il arrive pile-poil sur cet objectif. Si ce n’est pas un argument pour vous convaincre de faire pareillement, je ne sais ce qui pourra arriver à le faire.

Le plus gros défi que j’ai eu à faire face lors de cette course est la météo. Au moment de la course, le thermomètre indiquait environ trente degrés en tenant compte du facteur humidex ainsi qu’un vent provenant de l’ouest de 25 kilomètres/heure. À cette température, les conditions de course sont nettement plus difficiles.

Certains coureurs disent même que la température très chaude retranche au moins cinq minutes à votre temps de course. Il faut croire que j’ai été chanceux!

D’ailleurs, les coureurs parlent souvent du « mur ». L’an passé au demi-marathon de Lachine, j’ai eu ce « mur » au 18e kilomètre. Cette fois-ci, il est arrivé au kilomètre 20.5. À moins d’un kilomètre de l’arrivée. Soit environ trois minutes de course. J’étais au bout de mon rouleau! Ce qui m’a donné un second souffle, c’est de savoir que j’étais très près de mon objectif de temps. À ce moment, j’ai tout donné pour arriver à l’arrivée!

Et pour la suite?

Mon prochain objectif est de faire le demi-marathon de Montréal sous la barre des deux heures. C’est définitivement ambitieux. Faire un demi-marathon dans ce temps doit être fait minimalement à un rythme de 05m54s en moyenne.

Ce qui est intéressant est qu’il s’agit, pour moi, d’un objectif double. D’une part, je dois courir le plus vite que je n’ai jamais couru sur cette distance et, surtout, je dois apprendre à gérer ma course, car Montréal est un circuit avec une bonne dose de dénivelés.

Chose certaine, la seule façon que je vais y arriver c’est en courant au bon rythme et en continuant mon effort d’entrainement. C’est la seule façon d’y arriver!