La rétrospective de ma course à la course et marche populaires LaSalle

La saison de course étant officiellement débutée, cela signifie aussi que je vais me mettre à vous casser les pieds avec la course à pied sur ce blogue. Le billet de la semaine dernière étant un bon exemple de cela.

Que voulez-vous? La course à pied fait maintenant partie intégrante de ma vie. C’est une vraie passion.

Ceci étant dit, le 20 mars dernier, j’ai participé pour la deuxième fois de suite à « La course et marche populaires LaSalle« . Un événement assez populaire pour les Montréalais car il concorde à la fin de l’hiver et propose un bon test pour évaluer notre forme physique pour les mois à venir.

L’autre attrait, pour moi, c’est qu’il est à quelques minutes de voiture de chez moi. C’est quand même intéressant de pouvoir courir, en quelque sorte, à la maison. Ça fait aussi en sorte que c’est plus facile pour la petite famille de venir encourager.

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En pleine action!

Comme je le mentionne un peu plus haut, mon objectif principal de cette course est d’avoir une confirmation sur l’état de ma forme physique. Mon objectif initial était de couvrir la distance du 10 kilomètres en environs 45 minutes. Ce temps aurait équivaudrait à une amélioration de dix minutes sur mon temps de l’an passé.

Le résultat

Le temps officiel

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Un chrono de 00:49:21 signifie que j’ai retranché cinq minutes sur mon temps de l’an passé. Il ne s’agit pas du temps que j’aurais espéré. Toutefois, il s’agit d’une amélioration sur mon temps de l’an passé.

Avant la course, j’étais réellement confiant en mes capacités de courir le rythme de 4:30 par kilomètres nécessaires pour rallier la distance en 45 minutes. Vraiment. À mon avis, le principal facteur qui explique cet écart est le don de sang que j’ai fait la semaine précédant cette course. Le don de sang peut avoir un impact significatif sur la performance d’un athlète pendant une certaine période.

Ceci étant dit, avec un peu de planification, je vais continuer à donner régulièrement du sang. Le don de sang aide à sauver des vies. C’est beaucoup plus important que le résultat d’une course à pied.

Les statistiques produites par ma montre GPS

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Ce qui me frappe le plus est que j’ai été à la limite de mon rythme cardiaque maximal. J’ai tenté, pendant les premiers kilomètres, de pousser la cadence. Mon corps a rapidement répondu négativement. À ce moment-là, j’ai été en mode conciliation entre la cadence et mon corps qui ne collaborait pas.

En conclusion

Tout en tenant compte du fait que j’ai donné du sang la semaine précédant cette course, je suis pas mal satisfait du résultat final. Un temps sous les 50 minutes est, avant tout, mon record personnel sur cette distance. C’est déjà au moins ça.

L’autre truc est que mon temps confirme que je n’ai pas perdu de forme physique pendant la saison morte. C’est aussi une très bonne nouvelle. Cela me rassure un peu et me permet d’aborder avec positivisme mes courses à venir. C’est bien de ne pas penser en mode « rattrapage ».

Parlant de regarder par en avant. Par curiosité, depuis que je me suis mis un peu plus sérieusement à la course à pied, voici le « chemin » que j’ai parcouru à la course.

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Près de 3000 kilomètres. C’est pas mal, non?

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Humour

La planification de ma saison de course 2016

La nouvelle saison de course à pied est sur le point de débuter. En fait, je m’amuse à dire qu’elle commence alors qu’elle ne s’est jamais vraiment arrêtée. En réalité, je me suis donné environ deux semaines de pause après mon dernier demi-marathon et c’est pas mal cela.

Contrairement à l’an passé, mon entrainement pour la saison morte (automne et hiver) se sera fait à l’intérieur dans un gymnase. L’objectif était de maintenir la forme et de gagner un peu de masse musculaire. En ayant perdu 13 kilos l’an dernier, là où je paraissais dodu dans le passé me fait paraître maintenant maigrichon.

Disons que je n’ai jamais vraiment eu de gros bras musclés.

Alors, en plus de faire de la course sur un tapis roulant, je me suis fait préparer un plan d’entrainement qui mélangeait développement musculaire et étirements afin de bien préparer mon corps à la saison qui s’en vient.

Ah! J’ai aussi participé à un cours de spinning. Ayant peu fait de vélo ces dernières années, le spinning est clairement plus difficile que je l’aurais cru. Particulièrement au début.

Moi et mon cours de spinning

Au menu cette saison

J’ai planifié ma saison de course sur le même calque que celle de l’an dernier avec un petit (pas si petit que cela, en fait) ajout. Les courses au calendrier ainsi que leur temps prévu sont les suivantes.

Phase 1

Je me suis laissé tenté par la présence du défi DMLA qui se tiendra à LaSalle le 12 juin prochain. Cet événement comble un petit trou qui m’avait laissé sur mon appétit l’an dernier. Par contre, j’ai poussé l’audace de m’inscrire au format du 30km. Je me suis dit que ça me donnerait un petit aperçu de ce qu’aurait l’air un marathon complet pour le futur.

Phase 2

Planification

La saison, celle qui comprend la période où il n’y a pas de neige, est divisée en deux segments de quatorze semaines. Chacun de ces segments comprend une période de transition de quatre semaines ainsi qu’une période d’entrainement de dix semaines. L’objectif de ces deux segments est d’arriver à atteindre le temps visé dans la colonne à droite.

D’ailleurs, cette planification est réalisée en respectant les indications provenant du livre Courir au bon rythme 2. Je le conseille fortement.

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J’ai bien hâte de voir comment mes entrainements vont me permettre d’atteindre de nouveaux sommets. Jusqu’à présent, ma progression a été constante. Depuis mes débuts en 2013, j’ai graduellement augmenté la cadence afin d’améliorer mes performances.

Je crois que les conditions sont gagnantes cette année pour atteindre la barre de 01h30. Il va s’agir d’un temps 22 minutes plus rapide que ma dernière marque au demi-marathon de Montréal.

Alors, cet été, si vous me cherchez, je serai occupé à courir… vite!

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Par mesure de précaution, voici les informations de connexion à la base de données

Un dimanche matin. Il y a quelques semaines. Peu après m’être réveillé, je prends le iPad pour aller lire les nouvelles du jour. Au déverrouillage de la tablette, la page que ma conjointe avait consultée lors de sa dernière visite s’actualise dans cet état.

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Ça, c’est ce que l’on appelle une belle séance d’amateurisme professionnelle. Juste pour éviter de me retrouver en justice, j’ai noirci les parties qui identifient la compagnie et le mot de passe utilisé pour la connexion à la base de données.

Avouez-le, en regardant l’image, j’ai senti votre estomac se nouer en sympathie au développeur qui a eu à régler le bobo en urgence un dimanche matin. N’est-ce pas?

La chose qui n’est réellement pas drôle avec ce cas-là c’est qu’une simple défaillance de connexion à la base de données ou, du moins, au mécanisme de connexion à celle-ci a généré une page d’erreur de ce genre. Ce qui fait mal, c’est que cette page permet de déduire certaines informations au sujet de ce site web.

Par exemple:

  • Le serveur web ainsi que la base de données sont hébergés sur le même serveur (host=localhost)
  • L’utilisateur utilisé pour la connexion à la base de données est « root ». Pour MySQL, il s’agit de l’utilisateur le plus puissant. Il est inutile de mentionner que c’est une très mauvaise idée.
  • Si vous regardez un peu, le mot de passe utilisé est de huit caractères. C’est très peu.
  • Il s’agit d’un site codé en PHP. Il y a une panoplie de failles de sécurité à essayer d’exploiter.
  • L’application utilise un framework nommé Laravel. L’ironie est que le slogan du framework est Love beautiful code? We do too. La page d’erreur est effectivement jolie…
  • Le site en question est un site de commerce en ligne. Vous connaissez le mot de passe de la base de données. C’est une très jolie invitation pour un hacker potentiel pour tenter de récupérer des données sur vos clients.

Ce qui rend la chose amusante est que la documentation de Laravel est très claire. Il s’avère que ce message d’erreur est affiché que lorsque la variable d’environnement APP_DEBUG est à la valeur true. Cela veut dire possiblement deux choses (avec une petite réserve parce que là, le PHP, ce n’est pas ma force). Soit qu’un développeur a déployé le fichier config/app.php avec cette configuration hardcodée ou que les déclarations d’environnement de production ont été accidentellement écrasées.

Ce n’est peut-être pas exactement cela qui s’est produit. Ce n’est pas réellement important. La chose réellement fascinante est qu’une simple clé de configuration permet d’afficher tout ou rien.

La chose est un peu différente avec ASP.NET. Le mécanisme de gestion des pages d’erreurs offre une petite option supplémentaire dans ce scénario. L’attribut mode de l’élément customErrors possède trois valeurs : On, Off et RemoteOnly. L’option RemoteOnly est cette activée par défaut. Si vous ne faites rien, vous aurez une page jaune sur votre site avec très peu d’informations sur l’erreur en question.

Dans tous les cas, j’ose croire que des leçons ont été tirées. Je ne sais pas pendant combien de temps cette panne a duré. La seule chose que je sais, c’est que le lundi matin elle était résolue.