Les Pascaleries – Avez-vous déjà tenté d’enculer une mouche?

L’autre jour, j’ai réussi à surprendre des collègues avec une expression colorée.

Définitivement, cette solution c’est vraiment de l’enculage de mouche

Bonne chance mon homme

J’ai été moi-même surpris de leur réaction. L’auditoire était composé de Français et de gens du Québec. La question culturelle ne se posait même pas dans ce cas-ci.

À quoi pensez-vous en pensant à de l’enculage de mouche? C’est certain que, si vous l’observez uniquement au premier niveau, vous pouvez avoir droit à des images saugrenues. Incluant celle de cette mouche qui anticipe avec délectation ce moment.

À un deuxième niveau, la métaphore que je désirais apporter est celle-ci. Tenter d’enculer une mouche va nécessiter énormément d’effort pour le résultat désiré. J’imagine que vous vous doutez un peu de la raison.

Avec le temps, j’ai développé un certain talent pour amener des expressions que je dirais… imagées et créatives afin d’illustrer mon point. Bref, l’enculage de mouche est une autre expression que je classe maintenant dans ce que j’ai fini par nommer les « Pascaleries« .

Bref, si vous avez un petit doute sur la façon d’employer l’enculage de mouche dans une de vos interventions, vous pouvez même suivre ce petit guide de diction de l’expression « Enculeur de mouche » gracieuseté du Wikitionaire.

Bonne chance avec vos mouches!

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Une revue de mon routeur ASUS RT-AC66U

Dernièrement, j’ai donné un peu d’amour à mon équipement réseau. Mon vieux routeur TP-Link TL-WR842ND ne faisait plus vraiment le travail. À vrai dire, je ne sais pas s’il a déjà fait le travail comme il devrait le faire. Il fallait le redémarrer tous les jours, car le sans-fil cessait de fonctionner sans raison.

L’emplacement du seul et unique ordinateur de cette maison a dû changer. Sans trop rendre ça ennuyeux, nous avions tenté de faire en sorte que nos deux garçons puissent partager la même chambre. Cette tentative n’a pas été un franc succès. Le plan alternatif est d’avoir un enfant par chambre. Cela se fait, malheureusement, aux dépens de la pièce que nous avions surnommée le bureau.

Or, avec ce petit changement de configuration dans la maison, l’ordinateur de la maison devait passer au sans-fil. Pour faire le changement, je me suis dit que ça devait prendre la plus récente technologie disponible sur le marché. C’est-à-dire le standard IEEE 802.11ac.

La principale motivation pour ce critère est que l’ordinateur de la maison est notamment utilisé pour le partage des films pour notre Apple TV grâce à l’application Plex.

Certes, l’utilisation d’un routeur utilisant le protocole 802.11ac est beaucoup plus que suffisante. Surtout que les appareils seront à une distance de moins de 3 à 4 mètres du routeur en tout temps. L’autre raison est que de l’adoption de quelque chose au goût du jour fera en sorte qu’il prendra un peu plus de temps pour se démoder. Surtout en sachant que tout se démode un peu trop vite en informatique!

Le routeur

Le modèle que j’ai retenu est le ASUS RT-AC66U. ASUS a une très bonne réputation en ce qui a trait à la réseautique de maison. En ce qui me concerne, le routeur est aussi bon qu’il est agréable à regarder.

rt-ac68u[1]

Pour être franc, j’avais très peu d’attentes vis-à-vis ce routeur mis à part qu’il « fonctionne ». En ce qui me concerne, moins que j’ai à penser à mon routeur, mieux que je me porte.

Lorsque je l’ai reçu, tout ce que j’ai eu à faire est de le brancher et appliquer une mise à jour du firmware et ça a été la fin de l’histoire. Je simplifie un peu l’histoire. Pour l’essentiel, ça ressemblait un peu à cela.

Là où le geek en moi aura été impressionné avec ce routeur est sur la présence d’un moniteur d’activité de CPU et de mémoire vive dans le site de gestion du routeur. Il se met à jour à toutes les trois secondes!

routeur-statut
Le moniteur d’activité en pleine action

Pour

  • Son design plat fait en sorte qu’il est facile à ranger dans un espace exigu comme mon placard.
  • L’interface de gestion est simple et intuitive.
  • Lors de mon dernier voyage en Roumanie, j’ai configuré la fonction de VPN (PPTP). Ça a fonctionné comme sur des roulettes.
  • Avoir la possibilité d’utiliser le firmware custom ASUSWRT-Merlin spécialement conçu pour cette famille de routeurs donne du sérieux de la plateforme matérielle.

Contre

  • Le routeur dégage beaucoup de chaleur. Il a fallu que je m’assure qu’il ait de l’espace pour respirer dans le placard.

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French Coding célèbre ses quatre ans

Le 12 avril 2012 aura été la date de naissance de ce blogue. Cette journée-là, j’ai publié le billet « Firefox – Nouvelles fonctionnalités d’inspection« . À l’époque, si je me fie à Wikipedia, la version de Firefox en vigueur était Firefox 11. La fameuse version de l’inspecteur 3D. Au moment d’écrire ceci, Firefox 45.0.1 est le navigateur du jour.

Quatre ans, ça passe incroyablement vite. Publier des textes sur une base hebdomadaire m’a donné la possibilité d’explorer une variété de sujets. À quelques reprises, en particulier dans la dernière année, je me suis googlé afin de m’assurer que je n’avais pas déjà abordé un sujet en particulier.

La principale constatation que j’ai, en me relisant, sur l’évolution de mon style d’écriture avec le temps. C’est un brin d’humour que je constate que mes premiers billets avaient l’air d’un travail de recherche d’écolier. J’abordais les sujets avec une sorte de rigidité du débutant. Un bon exemple de cela est le billet que j’avais dédié à l’histoire du WebGL.

À l’époque, je n’avais pas réellement de but précis pour ce blogue. Mon intention principale était de me dégourdir les mains et la tête, car ma vie professionnelle était dans un plateau. Le concept est, tant qu’à bidouiller sur des projets de développement pour apprendre, aussi bien de prendre la peine d’en écrire les tenants et les aboutissants.

Au début, je n’étais vraiment pas certain de la durée de ce projet. À un point tel que j’ai attendu quelques semaines avant de sortir du placard pour annoncer publiquement que j’étais un « blogeur ». Je n’aime toujours pas ce terme, d’ailleurs.

J’ai même attendu au mois de juin 2012 avant d’acheter frenchcoding.com. Il m’a fallu attendre à la fin du mois de janvier 2013 pour payer le 13$ pour me permettre d’associer officiellement le blogue au domaine.

Ce qui a débuté comme un moyen de m’occuper est devenu une réelle passion. L’habitude de prendre les quelques heures par semaine qu’il faut pour monter un billet s’est ancrée profondément dans ma routine. C’est ainsi que je suis là aujourd’hui à écrire à propos du quatrième anniversaire de ce blogue.

Une petite anecdote en guise de conclusion. La semaine dernière, je suis allé travailler au studio d’Ubisoft à Bucarest pour un projet. En me présentant à un des collègues roumains, il me regarde et me dit « ah! The French Coding guy. Interesting! ». Il s’avère qu’il m’avait googlé quelques minutes avant afin de savoir qui j’étais.

J’ai été surpris à ce moment-là. Il s’avère que c’est effectivement moi French Coding. J’ai réalisé que ça me fait une pas pire carte de visite.

Le temps me manque parfois pour continuer à écrire à la même cadence qu’à une certaine époque. Avec les enfants, la course à pied, la vie, en général est assez chargée ces temps-ci. Le blogue, malheureusement, écope un peu. Ceci étant dit, la flamme est toujours présente.

Longue vie French Coding!