Ma participation au Défi DMLA – ♫ Trente kilomètres à pied, ça use les souliers ♫

Le dimanche 12 juin dernier, j’ai participé au Défi DMLA. Un événement qui a pour but de supporter les recherches sur les traitements des dégénérescences maculaires et la maladie de Stargardt par l’entremise de la course à pied. Comment demander mieux?

À cette course, je me suis inscrit à la distance du 30 kilomètres. Pour quelqu’un qui a adopté le demi marathon comme discipline, cette distance représentait un défi intéressant. Le principal objectif est de tester ma préparation physique à la course d’endurance.

L’idée est aussi de me donner un petit avant-goût de l’idée de participer à un marathon. Après tout, 30 kilomètres sont pratiquement un 3/4 de marathon. Pour moi un marathon représente un objectif à long terme. Même si ce n’est pas dans un horizon immédiat, je sais que, un jour, je participerai à un marathon.

Suite à mon résultat au demi-marathon de Châteauguay (01:43:20), le Défi DMLA concorde avec la fin d’une première séquence de 14 semaines d’entrainement. Je l’ai mentionné la dernière fois, mais cette période-ci a été étrange et suivie d’une série d’imprévus qui m’ont obligé à ajuster le plan d’entrainement régulièrement.

Or, avant d’aborder cette course, j’avais eu, à cette dernière course, la confirmation que j’avais le niveau forme nécessaire pour réaliser ce défi dans un temps nécessaire. La cible? Réaliser cette course en moins de trois heures.

Cependant, j’avais comme idée de considérer un succès pour quelque chose sous 02:45:00. Ce temps équivaut à un rythme de 5:30 / kilomètre. Il s’agit de mon rythme de base à l’entrainement.

Alors, le trente kilomètres?

Avant tout, cela doit passer avant le récit de mes performances. Ce qui a compté le plus du Défi DMLA…

En une image, la course a donné ceci. J’en suis très fier!

30k

Côté météo, le 12 juin dernier aura été une journée froide (12 degrés Celsius) et venteuse. Il y a même eu un soupçon de pluie à la mi-course. Décidément, le mauvais temps est une thématique récurrente dans mes courses. J’avais eu droit à la même chose à Châteauguay.

Physiquement, ma course s’est déroulée mieux que j’ai anticipé. Le plus difficile aura été de me restreindre à courir à un rythme de course moins élevé que j’en suis habitué. Cette restriction était nécessaire afin de me permettre de conserver de l’énergie pour rallier l’arrivée. Une distance de 30 km est un exercice d’endurance et non un sprint.

Néanmoins, c’est vers le 25e kilomètre que j’ai commencé à ressentir les premiers signes de fatigue. Après avoir atteint le 28e, j’ai été contraint à ralentir le rythme un peu. Je n’avais plus de jambes! Au fil d’arrivée, j’avais un rythme d’environs 6 minutes par kilomètres.

À la fin de la course, je n’avais plus de jus dans les jambes. La partie de mon corps qui était la plus endolorie était les pieds. Ce sont eux qui ont moins apprécié cette course de près de trois heures sur le bord de l’eau à LaSalle. En bonus, je me suis mérité une ampoule sur le dessus du deuxième et du troisième orteil.

Un apprentissage

En plus d’avoir été un succès, cette course aura été un événement formateur. J’ai appris beaucoup de cette expérience en lien avec mon objectif de participer à un marathon. J’étais relativement prêt pour cette course. J’ai quand même été surpris de l’impact qu’auraient les neuf kilomètres supplémentaires à courir sur mon corps.

Ce qui aura été difficile dans cette course est de gérer la solitude pour rester concentré. Je me souviens très clairement qu’à un moment donné, j’étais dans un secteur où aucun coureur n’était visible devant ou même derrière moi. Le temps peut paraître un peu long dans ces situations.

Il y a aussi le fait que je me suis réconforté dans ma stratégie d’entrainement. Lorsque j’ai adopté le demi-marathon comme discipline, c’est principalement sur le principe que le temps total passé à l’entrainement est sensiblement plus facile à gérer qu’au marathon. Avec la petite famille, c’est quelque chose d’important.

Ceci étant dit, je vais continuer à améliorer mes chronos au demi-marathon avant de passer au marathon. Je veux être solidement établi sous la marque du 01:30:00 avant de passer à la grande distance.

Une face de gars content

Une photo prise par ma conjointe quelques secondes après que j’ai franchi le fil d’arrivée. J’étais content pas rien qu’un peu!

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Auteur : Pascal Paradis

Je suis les mains et le cerveau derrière http://frenchcoding.com. Je développe des microservices chez @UbisoftMTL. Amateur de Hockey et j'aime la technologie, en général.

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