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Ma course au demi-marathon de Lachine

Le 21 août dernier, ce fut la troisième édition du demi-marathon de Lachine. À un mois du marathon de Montréal, cet événement est un événement permettant de tester sa forme physique avant la finale en septembre.

Cette course est d’autant plus spéciale pour moi. Avant tout, c’est qu’elle est pratiquement dans ma cour. Je peux vraiment dire que je cours chez moi. Le parcours longeant le lac Saint-Louis est magnifique. J’irais même jusqu’à dire l’un des plus beaux de l’île de Montréal.

Mon objectif pour cette édition du demi-marathon de Lachine était de valider où j’en étais d’un point de forme physique en vue du demi-marathon de Montréal. Après l’été mouvementé que j’ai vécu côté entraînement à la course, j’étais anxieux de voir où j’en étais dans une « vraie » course.

Comme un débutant

Dimanche matin, il fait un soleil radieux. Les prévisions météo annoncent de la pluie en après-midi. Cependant, rien pour l’avant-midi. Tout est beau pour que la course soit un bel événement.

Au moment de sortir dehors, je réalise que je n’avais pas tout écouté de la prévision. Il faisait chaud. L’air était humide. Il ventait à écorner les bœufs. La météo suce. Je ne peux pas y changer grand-chose, n’est-ce pas?

Sur le site du départ, l’ambiance était électrique. Nous étions tout près de mille coureurs sur le départ sans compter les gens qui étaient sur le site pour encourager. Il n’y a pas vraiment de mots pour décrire le sentiment.

Une fois le départ lancé, je me suis fixé à un rythme de 4:40 par kilomètre. Je me sentais bien et tous les signaux d’alarme des semaines précédentes étaient absents.

Cependant, un peu avant la fin de la première boucle du trajet, j’ai commencé à ressentir des signaux de fatigue. Cette montée de quatre kilomètres le vent dans le visage m’a donné du fil à retordre et je le ressentais. Principalement dans mes jambes. À partir de cet instant, plus j’avançais, moins j’avais d’énergie à donner pour la course.

J’avais le moral bas. À la mi-course, j’ai même tenté d’avaler un gel d’énergie pour me redonner un peu de mines dans le crayon. Quelle horreur! Le gel était à saveur d’érable. J’ai eu envie de dégobiller mon déjeuner pendant dix minutes.

Le coup fatal aura été lorsque je me suis fait dépasser par le lapin du 01:45. Il a fallu que je prenne une petite minute à la marche pour reprendre mes esprits. « Une foulée à la fois, peu importe le rythme » était devenu mon nouveau mantra jusqu’à la fin.

Leçons tirées

Au final, mon résultat a l’air de ceci.

lachine

Je me suis dit, à la blague, que j’ai réussi à sauver les meubles en arrivant à compléter sous la barre des deux heures. C’est au moins ça.

Clairement, j’ai mal géré ma course ainsi que les attentes envers moi-même. Il s’agit d’un aspect que je vais devoir améliorer certainement. Ceci étant dit, comment vais-je m’y prendre? C’est surtout ça la grande question.

Du point de vue des attentes, en rétrospective, il était impossible que je puisse atteindre un chrono de 01:40:00 avec un facteur humidex à 34 degrés sous un ciel ensoleillé. La course à pied dans une chaleur de cette intensité est quelque chose de particulier. J’ai même vu des coureurs étendus sur le dos avec des secouristes lors dimanche dernier.

Il s’avère que j’ai ressenti des symptômes de coup de chaleur pendant cette course. C’est la première fois que je ressentais cela. Je vous confirme que c’est super étrange de sentir des frissons à cette température. Dès mes premiers frissons, mon corps ne suivait plus la parade.

Alors, en considérant la température, j’aurais dû réviser à la baisse mon temps cible. Commencer la course en tortue pour la finir en lièvre et, surtout, valider mon état de santé à mesure que j’accélère le rythme.

Direction Montréal

Le demi-marathon de Lachine aura été à l’image de cette saison de course: un parcours parsemé d’embûches. Comme le dit l’expression: « ce qui ne te tue pas te rend plus fort« .

La prochaine étape est le demi-marathon de Montréal. J’ai bien l’ambition d’y faire un chrono décent cette fois-ci si les conditions sont favorables. Clairement, je suis très loin de l’objectif du 01:30 que je m’étais fixé en début d’année. Ce temps sera pour l’année prochaine.

Raisonnablement, j’aimerais surtout faire mieux ou égal à ma performance au demi-marathon de Châteauguay. Cela ferait une belle conclusion à cette saison. Dans tous les cas, je me considère comme mieux préparé que jamais pour y arriver!

Bonus

J’étais tellement ailleurs dans mes pensées que je n’ai même pas souvenir de cette photo. Le pire c’est que je souris!

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Une note d’humour

Le récit d’une petite déprime de course à pied

Les mois d’été sont une période faste pour les adeptes de la course à pied. Cela est pour deux raisons. En premier, il s’agit de la raison où il est le plus facile de pratiquer ce sport. Souliers, chandail, shorts c’est le minimum pour y arriver. Ensuite, c’est que c’est aussi pendant cette période que s’organise la grande majorité des événements de course à pied.

Du mois d’avril jusqu’à septembre, c’est là que ça se passe. Au total, il s’agit d’une vingtaine de semaines d’entrainement à l’extérieur qui sont à votre disposition. Tout cela est une gracieuseté de Dame nature.

Ces dernières semaines m’ont appris beaucoup d’un point de vue de la course à pied.

Le principal apprentissage aura que j’ai été un peu trop optimiste sur mes capacités à améliorer mon temps. L’objectif de faire un temps de 01:30:00 aura été une bouchée un peu trop grande à prendre en l’espace de 14 semaines. Que s’est-il passé? Un incident de parcours m’a forcé à ralentir la cadence pendant quelques semaines.

Un blocage

Le tout a commencé vers le 8 juillet dernier. J’avais mon rendez-vous hebdomadaire avec un ami pour aller faire l’ascension du mont Royal à la course. Or, ce matin-là, ce fut une de mes pires courses d’entrainement à vie. J’avais le souffle court, des crampes au ventre et l’impression d’avoir des briques de 10 kg au lieu des pieds. Ça n’allait vraiment pas.

Étant donné que j’avais déjà déclaré que je n’allais pas courir pendant la semaine du 10 juillet en raison des vacances, j’ai tenté une dernière course le lendemain (le 9 juillet). Cet entrainement a été autant une catastrophe que celui de la veille. J’étais un peu débiné, mais j’avais bien espoir que la semaine de repos pourrait me faire du bien.

Il faut savoir qu’à part les deux semaines de congé que je me suis accordé en hiver, j’ai couru les 50 autres semaines de l’année. Avec le rythme d’entrainement plus intense depuis le mois d’avril dernier, je me suis dit que j’avais peut-être un peu de fatigue d’accumulé dans les jambes. Peut-être…

Au retour à l’entrainement

À la deuxième semaine de vacances, j’ai repris l’entrainement (18 juillet). J’ai couru sur deux jours environ 23 kilomètres. Ces entrainements ont été faits avec un peu d’entêtement, je l’avoue. Les symptômes d’avant les vacances étaient toujours présents. À la fin de la deuxième course, j’ai eu les jambes courbaturées comme je ne l’ai jamais eu auparavant.

À vrai dire, la douleur fut même plus intense qu’après mon 30 kilomètres. La récupération a été longue en plus. J’ai eu les jambes endolories pendant quelques jours.

Après tout ça, j’étais totalement mystifié. Cela fait plus de quatre ans que je m’entraîne régulièrement et c’est la première fois que je vivais cette situation. En mai dernier, j’ai couru un demi-marathon à un rythme de 4:45 / km et, là, j’avais de la difficulté à tenir 6:30 pendant dix minutes.

Reality check

Clairement, je n’étais pas malade. Quand t’es malade, tu ne peux pas courir plus de 40 kilomètres en une semaine, peu importe le rythme. Il y avait autre chose et je devais trouver y trouver une solution.

Sans avoir de solutions, j’ai fait un inventaire de ce qui aurait pu clocher avec moi-même. Dans cette liste il y avait:

  • Sommeil
  • Alimentation
  • Stress, anxiété

Il s’avère que, dans mon cas, j’avais pas mal négligé mon sommeil ces dernières semaines. Je ne m’en étais pas nécessairement rendu compte. Le problème c’est que le manque de sommeil c’est un peu comme une carte de crédit. Tu empruntes à un rythme plus élevé que tu rembourses. Au début, ce n’est pas grave. À mesure que le niveau d’endettement augmente, c’est plus difficile de rembourser et de réemprunter.

Avec ma carte de crédit au maximum de sa limite, c’était difficile de demande à mon corps de pousser à l’entrainement. C’était ça le problème.

Dormir et s’entrainer plus

Le problème avec le sommeil ce n’est pas de s’en dormir. C’est de faire une croix sur des activités que j’avais pris l’habitude de faire en dehors de mes heures de fonction habituelles. La bonne nouvelle est que j’ai eu à abandonner quelques mauvais plis que j’avais acquis avec le temps. Cela inclus de jouer à SimCity BuildIt avant de me coucher.

Après quelques nuits de sommeil bien gérées. Des nuits avec un minimum de sept heures de sommeil. J’ai retrouvé petit à petit l’entrain habituel à l’entrainement.

L’autre détail est que j’ai repris une partie de ma routine d’entrainement au gym de l’hiver dernier après mes entrainements de moins d’une heure et moins. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je m’entraine plus afin d’être plus reposé. Varier l’entrainement m’a fait beaucoup de bien. Ça me permet de me délier les autres muscles du corps pour finir un entrainement.

Maintenant, direction demi-marathon de Lachine. L’objectif de faire un temps de 01:30:00 est révisé à la hausse. Mon but est de faire mieux qu’à Châteauguay. C’est à dire mieux que 01:43:20!