Le bilan de ma saison de course à pied 2014

Ceux qui lisent régulièrement ce blogue et ceux qui me côtoient régulièrement savent que je suis un adepte de la course à pied. Je cours trois à quatre fois par semaine depuis le printemps 2013. J’ai déjà écrit dans le passé sur ce qui me motive à aller courir. La course à pied me permet de réduire mon niveau de stress (santé mentale), d’être en forme (vivre vieux) et de réaliser des objectifs que je me suis fixés (vivre mieux).

Ce billet est le récapitulatif de ma saison de course 2014. Dans cette saison, j’ai réalisé mon objectif de courir deux demi-marathons à la fin de l’été. Voici mon histoire.

Ma saison 2014

La saison de course 2014 a débuté lentement. En janvier, j’ai consulté un spécialiste des articulations dans le sport pour un problème à mon pied droit qui m’empêchait de faire des pas correctement. La douleur était même plus intense à la course. Avant de consulter, je croyais que c’était le talon d’Achille qui me faisait défaut. Le docteur Internet me l’avait dit! Or, il s’avérait que c’était un effet collatéral d’une entorse survenue en 2012. Cette entorse avait endommagé des tendons et les kilomètres parcourus en 2013 avaient mis un peu trop de stress sur cette blessure.

Une fois cela réglé, j’ai entamé mon premier entraînement de l’année le 1er avril 2014 avec l’objectif de pouvoir compléter la distance du demi-marathon à Lachine et à Montréal à la fin de l’été.

Ce qui me motive le plus à m’entraîner c’est de savoir que je suis inscrit à un événement et que j’ai un objectif à réaliser une fois rendu là bas. Entre le 1er avril et le 23 août, j’ai couru plus de 880.63 km à l’entraînement. Au début, la courbe d’adaptation a été grande. Pour vous dire, je me suis entraîné une grande partie de 2013 pour aller au bout de mes ressources afin d’atteindre une distance de dix kilomètres. Alors, comment allais-je pouvoir courir un peu plus du double?

Il va sans dire que les premières semaines d’entraînement ont été relativement exigeantes sur le plan physique. À part la marche, j’avais été relativement inactif sur le plan physique pendant le traitement de ma blessure au pied droit. En plus de cela, le temps moyen passé à l’entraînement pour le 21.1 km avait aussi doublé. La marche était haute.

Le plan d’entraînement pour le demi-marathon que j’ai décidé de suivre est tiré du livre Courir au bon rythme. C’est de ce même livre que j’ai pris mon plan d’entraînement pour la saison 2013. Si vous vous cherchez une référence pour vous initier à la course à pied, donnez une chance au premier tome. Je vous le recommande fortement!

Ces deux courses sont spéciales pour moi. Même si elles sont à quatre semaines d’intervalle, elles ont été différentes l’une de l’autre. À Lachine, c’était une confirmation que tous ces kilomètres d’entraînement ont fonctionné. J’étais tellement content de voir que ça avait fonctionné que j’ai eu quelques moments d’émotivité durant la course ;-)

Résultats

Objectif pour 2015

  • Compléter le demi-marathon de Montréal en moins de 2:10:00

Courses planifiées en 2015

Cette année, étant en santé à cette période-ci de l’année, j’ai planifié m’inscrire à des événements pour la première partie de la saison. Au total, ce sera quatre courses qui sont au menu. Un 10 km et trois demi-marathons. J’ai très hâte!

La planification va comme suit:

Il faut savoir que les programmes d’entraînement sont divisés en blocs de quatorze semaines (4 pour la transition et 10 pour le programme principal). À partir de la semaine du 9 février prochain, les 28 semaines suivantes sont planifiées en tenant compte de ces quatre événements. J’aurai l’occasion dans un billet à venir de détailler mon plan d’entraînement pour la saison à venir.

C’est assez ambitieux comme objectif. Pour moi, l’inscription à une course est ce qui me motive à m’entraîner. Vu que mon nom est inscrit sur une liste de participants et que j’ai payé pour y être, je n’ai pas le choix d’y participer.

Un post-mortem de mon deuxième demi-marathon

J’ai complété mon deuxième demi-marathon à vie le 28 septembre dernier lors du Marathon de Montréal. Il a fait beau. Il a fait chaud. Un peu trop même à certains égards.

Je vais en garder un souvenir exceptionnel. Vraiment!

Or, ce n’est pas que ma performance fût exceptionnelle. Loin de là, en fait. J’ai complété la distance de 21.1 kilomètres en 02:29:53.9. Il s’agit d’un temps six minutes plus lent que ma précédente performance.

En bout de compte, le temps final est uniquement la mesure qui nous donne une référence pour la prochaine course. Ce qui m’importe le plus, pour cette fois-ci, c’est d’avoir réussi d’aller au bout de moi-même. Disons que j’ai fait usage de tout mon petit change pour rallier l’arrivée.

Le trajet du demi-marathon

Le principal intérêt d’un événement comme le demi-marathon de Montréal est de pouvoir courir dans des rues qui vous seraient autrement accessibles. Dans le cas de cette course, vous parcourez le sud-est de l’île en montant vers le parc Lafontaine au nord. Dans le trajet, vous traversez, dans l’ordre:

Pour ceux que cela intéresse, l’élévation pour le trajet du demi-marathon représente environ 75 mètres.

Appréciation de ma course

La première réalisation que j’ai eue à la ligne d’arrivée de ce demi-marathon, c’est que je suis encore très inexpérimenté comme coureur. Au départ de cette course, j’étais débordant de confiance. Au sommet de ma forme, je ne m’étais jamais senti aussi bien physiquement que cette journée-là!

En plus, il faut que vous le viviez pour savoir de quoi je parle. L’excitation que vous ressentez lorsque, au moment de sortir de la station Longueuil, vous apercevez tous ces coureurs se dirigeant vers le pont Jacques-Cartier. C’est électrisant!

Alors, qu’est-ce que le coureur inexpérimenté fait dans ses conditions? Il démarre sa course à un rythme trop rapide et maintient un rythme en dehors de son rythme prévu dans son plan d’entrainement. Le principal effet de cela est qu’au quinzième kilomètre, lorsque les premières pentes arrivent, c’est relativement douloureux pour les muscles… et pour l’orgueil!

Objectifs pour l’an prochain

Participer au demi-marathon de Montréal était l’objectif ultime que je m’étais fixé pour ma saison de course 2014. Cette saison n’est pas encore finie, mais il reste que cet événement était le point culminant de mon entrainement pour cette année.

Lorsque je remets en perspective mes progrès depuis 2013, j’ai passé de larve à sofa à demi marathonien en un peu plus de 24 mois. J’en suis très fier. L’année 2013 aura été l’année de la découverte de ce sport et de mon premier 10km. 2014 aura été l’année de mon premier demi-marathon.

L’année prochaine sera une année où je participerai à au moins trois courses dans toute la saison avec une participation au demi-marathon de Montréal en guise de cerise sur le sundae. Le thème général pour cette prochaine saison sera d’améliorer de façon significative mon rythme de course.

Donc, en général, pour être capable de faire un demi-marathon en 02:10:00, je dois être en mesure de courir à un rythme de 6:09 par kilomètres. Il s’agit d’un objectif ambitieux, car je suis très loin de ce but!

Un post-mortem de mon premier demi-marathon

Le 24 août 2014 est la date où j’ai complété mon premier demi-marathon. Il s’agissait du Demi Marathon de Lachine. Une course dans l’arrondissement où j’habite. C’est maintenant un classique. Je dois y participer.

Ce billet est le bilan de cette course, car j’ai appris beaucoup de cette expérience.

Tout d’abord, si vous ne me connaissez pas beaucoup, sachez que, depuis le printemps 2013, je me suis initié à la course à pied. Depuis ce temps, j’en ai fait mon activité sportive principale. C’est devenu une véritable passion pour moi.

Pour moi, la course à pied m’a permis d’améliorer ma santé physique et ma santé mentale. C’est sans équivoque.

Le demi-marathon en chiffres

  • Temps officiel: 2:23:39.7
  • Rythme moyen (minutes/kilomètres): 6:49
  • Classement global: 751/870
  • Classement dans ma catégorie (messieurs, 20-29 ans): 80/81 (ouch!)
  • Temps moyen pour compléter le demi-marathon: 2:01:50.4

Ça, c’est les statistiques brutes. La meilleure statistique provient de mon activité RunKeeper que j’ai activée pour la course.

demi-graphique

Il est possible de tirer quelques conclusions à partir de ce graphique:

  • Ma course a débuté beaucoup trop lentement. J’ai atteint mon rythme de course souhaité à partir du kilomètre 5. C’est tout de même préférable faire cela que de ne plus avoir d’énergie au kilomètre 16.
  • J’ai été à mon plus rapide au kilomètre 11. Par la suite, j’ai tranquillement décéléré jusqu’à la fin.
  • J’ai atteint un « mur » psychologique au kilomètre 18. Vous pouvez remarquer ceci à la remontée drastique de la courbe vers cet instant.

Le demi-marathon en quelques mots

L’an passé, à la veille de mon premier 10 kilomètres au Demi-Marathon de Lachine, j’étais anxieux de la performance que j’allais offrir le lendemain. Je n’avais aucune idée si ma préparation allait être suffisante pour y arriver.

Cette fois-ci c’était différent. J’étais excité à l’idée de compléter officiellement mon premier demi-marathon. Mon principal souci n’était pas de savoir si j’allais compléter ou non la distance, mais plus de savoir si j’allais être en mesure de le faire en moins de 2 heures 30 minutes.

Ma confiance en mes moyens était principalement due au fait que j’ai couru un peu plus de 500 kilomètres à l’entrainement depuis le printemps.

demi-lachine
Le départ du 5km au demi-marathon de Lachine

Certaines personnes m’ont déjà demandé: pourquoi payer entre 40$ et 70$ pour aller courir avec d’autres personnes? À cela, je réponds candidement pour l’ambiance et pour l’émotion que cela génère. Tu t’es entraîné fort pendant tout l’été? C’est ton moment. Tu dois en profiter!

Lorsque vous arrivez sur le site de l’événement, il y a de la musique, des installations reliées à l’événement (estrade, chronomètre officiel et autres) et surtout des centaines d’autres coureurs qui, comme vous, sont fébriles à donner tout ce qu’ils ont dans les jambes au moment du départ.

Je vous le dis. Il faut le vivre au moins une fois pour y croire. Si vous n’avez pas un « motton » dans la gorge au fil d’arrivée, vous aurez au moins des frissons lorsque vous recevrez des encouragements par des spectateurs des membres de votre famille sur le bord du parcours.

Le prochain objectif: demi-marathon du Marathon de Montréal

Le 28 septembre prochain est la prochaine date sur mon calendrier. Il s’agit de la journée où je participerai au demi-marathon à la plus grosse course de la province de Québec pour l’année. Au total, il s’agit de plus de 30 000 coureurs qui seront présents à cet événement.

Mon but est déjà fixé. Faire mieux que la course que je viens de compléter. C’est à dire un temps d’environs 2h 20 minutes au pire. À 2h 15 minutes, je serais aux anges!

Est-ce que je vais y arriver? Bonne question. Chose certaine, c’est que je continue l’entrainement dès cette semaine!

Une revue des écouteurs Yurbuds Inspire Pro

Je l’ai mentionné la semaine dernière. Je pratique la course à pied assez régulièrement. Mon billet de la semaine passée en est le témoignage. Depuis le printemps, j’ai couru plus de 500 kilomètres à l’entrainement.

Après une paire de souliers et des vêtements appropriés, je considère qu’une paire écouteurs est la pièce d’équipement que j’apprécie le plus lorsque je m’entraîne. Lorsque je cours, j’écoute de la musique pour me motiver et pour me distraire. Il faut bien se trouver des trucs à penser lorsqu’on court sur des longues périodes.

Yurbuds Inspire

Avant le début de la saison de course, j’étais à la recherche d’une paire pour remplacer mes écouteurs Apple qui étaient vendus avec mon iPhone. Je m’en étais accommodé l’an passé, car je m’entraînais sur de plus petite distance.

Les principaux critères étaient les suivants:

  • Bon marché (< de 100$)
  • Avoir les boutons pour ajuster le volume et la lecture d’une chanson.
  • Adapté à la course. Je veux être en mesure d’écouter les bruits ambiants.
  • Sans fils, si possible

Tout d’abord, j’ai rapidement laissé tomber l’option Bluetooth pour les écouteurs. Il y avait très peu de possibilités dans le genre de produits que je recherchais.

C’est alors que je me suis procuré une paire de Yurbuds Inspire Pro. Le principal argument de vente est l’embout de silicone qui est ajouté à l’écouteur en tant que tel. Selon le fabricant, il permet de s’insérer confortablement dans l’oreille tout en permettant l’écoute de sons ambiants.

Les écouteurs viennent avec deux paires d’embouts afin de permettre un meilleur ajustement selon la forme de votre oreille ainsi qu’une attache permettant de fixer la corde de l’écouteur à votre chandail afin d’éviter qu’il soit encombrant. Cet aspect ne doit pas être négligé, car avec le module d’ajustement de son et d’état de lecture, il s’agit de quelque chose qui a tendance à se promener un peu à la course.

Le verdict est très positif. Les promesses de Yurbuds au sujet du confort et de la sonorité de ses écouteurs sont justes. Après un printemps et été complet à courir avec ces écouteurs, j’en suis très satisfait.

Un seul bémol est à noter pour ces écouteurs. Les boutons permettant l’ajustement du volume ainsi que le contrôle de la lecture sont un peu difficiles à contrôler. Spécialement lorsque l’on est en train de courir. En particulier lorsqu’il fait relativement froid dehors et que l’on porte des gants.

Côté son, le résultat est très intéressant. D’un point de vue de la qualité du son, les Inspire Pro font très bien le travail. Il n’y a rien à dire à ce sujet. Comme il a été précédemment mentionné, le fait que le son ambiant n’est pas coupé tout en étant inséré dans l’oreille est ce que j’apprécie le plus. La prise dans l’oreille est vraiment confortable. On oublie rapidement qu’ils sont dans l’oreille à l’utilisation.

C# – Comment récupérer la distance totale courue dans les données de RunKeeper

Après ma famille, le travail et ce blogue, mon autre passion est la course à pied. À une moyenne de quatre matins par semaine, je sors aller faire ma course avant d’aller au travail. C’est la deuxième année que je fais cela. La course à pied  m’a énormément aidé à mieux gérer mon stress. Je vous le conseille fortement!

L’an passé, je m’étais fixé un objectif assez modeste. En anglais, il disent Couch to  10k. Il s’agit de partir à 0 et atteindre la distance à la course de 10 kilomètres. Pour ceux qui se demandent, j’ai réussi le défi que je m’étais fixé.

Par contre, cette année j’ai comme projet d’arriver à courir un demi-marathon. Il s’agit d’une distance de 21.1 kilomètres. Réalistement, cette distance se complète entre deux heures et deux heures trente. C’est du sérieux!

Pour atteindre ce but, je suis un plan d’entraînement tiré de l’excellent livre Courir au bon rythme. Avant tout, les plans d’entraînements qui y figurent sont associés à une philosophie en ce qui concerne la course à pied. Le nom du livre veut tout dire, vous devez courir au bon rythme.

Bref, je cours en moyenne 25 et 35 kilomètres chaque semaine depuis le début du printemps. En même temps, j’ai décidé de mettre à contribution mes kilomètres dans une cause assez amusante. Les Forrest Gump de Val-David est une initiative fondée par un collègue visant à mythique distance courue par Forest Gump. C’est-à-dire courir une distance de 30 616 km.

Participer au groupe n’implique pas grand-chose. Je n’ai même pas besoin de résider à Val-David pour que ça compte. Tout ce que j’ai à faire c’est de faire le décompte des kilomètres que j’ai couru depuis le début de ma saison. Pour cela, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle est que j’utilise l’application iOS RunKeeper pour enregistrer le détail de mes courses. Avec cela, je peux faire un total de mes distances par jour. La mauvaise, c’est que je suis terriblement paresseux. Je n’ai vraiment pas envie d’aller compter la distance que j’ai couru manuellement!

Vous me voyez venir? RunKeeper a un API REST que je peux aller tripoter. N’est-ce pas un bon jour pour être un professionnel du web? Oui, madame!

Sans plus tarder, voici le code!


public class HealthGraph
{
static void Main(string[] args)
{
var tokenManager = new AccessTokenManager("7303a9bd039f4484af3fd83d5f60d72c", ConfigurationManager.AppSettings["ClientSecret"], "https://www.frenchcoding.com/&quot;, ConfigurationManager.AppSettings["AccessToken"]);
var userRequest = new UsersEndpoint(tokenManager);
var user = userRequest.GetUser();
var activitiesRequest = new FitnessActivitiesEndpoint(tokenManager, user);
var activities = activitiesRequest.GetFeedPage(null, 500, new DateTime(2014, 07, 20), DateTime.Now);
var totalDistance = 0.0;
var lines = new List<string>();
foreach (var activity in activities.Items.OrderBy(p => p.StartTime))
{
totalDistance += activity.TotalDistance;
var date = activity.StartTime;
var distance = activity.TotalDistance;
lines.Add(date.ToShortDateString() + " / " + ToKilometers(distance));
}
System.IO.File.WriteAllLines("runs.txt", lines);
Console.WriteLine("Distance totale : " + ToKilometers(totalDistance));
Console.ReadKey();
}
private static double ToKilometers(double distance)
{
return Math.Round(distance / 1000, 2);
}
}

view raw

runkeeper.cs

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Le comble de la paresse est que j’ai utilisé la librairie HealthGraphNet pour accéder à mes données RunKeeper. Le sale boulot de gérer mon jeton d’authentification et de faire les appels HTTP requis sont est fait à ma place. Pour en ajouter à cette paresse c’est que la date à partir laquelle je questionne l’API est écrite directement dans mon code.

Je n’ai que moi-même à satisfaire, après tout.

Quelques notes supplémentaires concernant la mise en place de ce code.

  1. Il vous faut un compte développeur est une application enregistrée chez RunKeeper afin de pouvoir l’exécuter.
  2. Étant donné la nature très jetable de ce code, j’ai utilisé un formulaire HTML pour obtenir les codes d’autorisations OAuth 2.0.

En guise de conclusion, je suis dans l’obligation de me bomber un peu le torse et d’avouer que dans la période entre le premier avril 2014 et le 8 août 2014 j’ai couru environ 490.08 kilomètres. Je suis très fier! Dire que la saison n’est même pas finie!