Quelle est la date de péremption sur la carrière d’un développeur?

Au moment que j’ai décidé de me lancer dans une carrière en informatique, je l’ai fais parce que c’était ma passion. Depuis que je suis enfant, j’ai dédié une partie de ma vie à vivre avec un ordinateur.

L’informatique c’est ce qui me permet de principalement gagner ma vie. Nous nous le sommes probablement déjà tous demandé. À quel âge devient-on trop vieux pour programmer? Pour moi, j’en fais une réelle obsession.

Voici un exemple. Un policier prend sa retraite parce qu’il a atteint l’âge prévu pour la retraite. Lorsqu’il est en bas de l’échelle, il fait des tâches qui sont prévues pour les policiers de son expérience. À mesure qu’il va prendre de l’expérience, les meilleurs postes vont s’offrir à lui. Cet exemple s’applique à beaucoup d’autres fonctions.

Qu’est-ce qu’il en est de l’informatique? En particulier du développement logiciel?

S’il y a un domaine où les choses évoluent rapidement, c’est bien celui-ci. En comparaison avec certaines professions, le développement logiciel est encore très jeune. Pour vous donner une idée, les premiers ponts ont été construits plus d’un millier d’années avant Jésus Christ. Tandis que l’ordinateur moderne est une création du 20e siècle.

Une perception, l’idée et des statistiques

Depuis que j’ai commencé sur le marché du travail, je vivais avec cette idée: la carrière d’un développeur logiciel se termine à 40 ans.

A priori, rendu à un certain à âge, vers la quarantaine, un développeur a deux choix devant lui:

  • Se tourner vers la gestion, comme votre patron.
  • Faire de la maintenance et accepter des postes de moins grande envergure.

Évidemment, cette perception était absolument non confirmée et basée uniquement sur ma seule impression d’avoir raison.

C’est en discutant avec  un collègue que j’ai changé ma conception des choses à ce sujet. En plus, j’ai décidé de pousser plus loin la réflexion à ce sujet en allant confirmer ma théorie avec de vrais chiffres afin de pouvoir parler des vraies affaires®.

Ma nouvelle théorie se base sur l’idée que la génération des développeurs de 25 à 44 ans, dont je fais partie, est la génération la plus représentée démographiquement sur le marché du travail. Inévitablement, ceci va avoir un impact majeur sur la répartition de la force de travail à l’avenir.

Après tout, considérant cette statistique, il faut se demander où vont aller les développeurs lorsqu’ils seront vieux?

Un avenir intéressant

Ceci étant dit, je crois qu’il y a effectivement plus d’espoir que je me l’imaginais initialement. Les développeurs de ma génération représentent un peu plus de 70% des travailleurs du marché actuel du travail.

Cependant, je crois quand même qu’il faut planifier sa carrière comme il faut aussi planifier ses investissements financiers. Par exemple, pour être sur le marché du développement logiciel jusqu’à la cinquantaine, il faudrait considérer l’apprentissage plateforme technologique qui sera en émergence quelques années avant.

En guise de finale, dans le cas d’un développeur .NET dans la quarantaine qui se demanderait si la fin approche. Je considère que les choses sont loin d’être terminées. La plateforme .NET est en pleine santé. De plus, les perspectives d’avenir relativement bonnes. Vous pourriez y faire du développement encore quelques années avant de considérer de faire de la maintenance ou même de prendre votre retraite.

Les liens de la semaine – Édition #81

Développement

.NET

Web

Technologie

Science et autres

Comment produire un graphique avec la librairie d3.js

Un bon soir, je me cherchais une idée de billet et j’avais le goût d’apprendre quelque chose de nouveau. Mon choix s’est arrêté sur la librairie D3.js.

À titre d’introduction, D3.js est une librairie JavaScript permettant notamment la visualisation de données en permettant la création de graphiques ou de documents dynamiques.

En d’autres termes, D3 est la colle qui permet d’unir une page web et votre JavaScript pour arriver à produire des visualisations. C’est un modèle relativement semblable à jQuery.

Dans mon cas, le scénario est très simple. Produire un diagramme en bâtons afin de simuler une comparaison de prix entre trois produits.

Mine de rien, dans la vraie vie, si l’on vous demandait de produire ce genre de livrable, il y aurait quatre réponses possibles (en ordre de probabilité de réalisation):

  1. non.
  2. pourquoi ne pas demander à un infographe de produire une image statique?
  3. faire une recherche Google pour les termes: jQuery charts
  4. il n’y a pas grand-chose que le code ne peut pas faire!

Je préfère toujours la dernière option pour ce genre de situations. L’idée pour jQuery Charts n’est pas mauvaise, car il y a quelques millions de liens en guise de réponse. Apparemment que vous ne seriez pas la seule personne à avoir fait cette recherche.

Pour ma part, je me dis tant qu’à tripoter une librairie jQuery peu utilisée, aussi bien utiliser une librairie qui a fait ses preuves.

Un premier graphique avec D3.js

Le code source de l’expérimentation est accessible à l’adresse suivante : https://github.com/pparadis/FrenchCoding.d3js. Sentez-vous libre de le cloner.

d3

 

Dans mon cas, il s’agit de mettre en place un document SVG qui présente un diagramme à barres ayant pour but de présenter la différence de coûts entre trois produits. De plus, afin de simuler un cas réel, les données proviennent d’un fichier TSV. D3 a tout ce qu’il faut pour faire l’analyse de ce genre de source de données.

L’application est divisée en trois composants bien distincts et bien connus d’une page web:

La majorité de l’action se produit dans le document JavaScript. Son exécution se divise en deux sections: la mise en page du graphique et l’analyse des données du graphique.

Conclusion

Ce qui m’a nécessité plus de temps, c’est de comprendre comment un document SVG fonctionne. À titre d’exemple, pour être en mesure de mettre en place chacune des barres, il m’a fallu intégrer le concept de regroupement d’éléments (<g>).

Une fois que c’est acquis, il suffit d’apprendre l’API de D3. Elle est relativement bien documentée et j’ai trouvé que les exemples sur le web sont assez explicites.

Les liens de la semaine – Édition #80

Développement

 

ASP.NET vNext

Cette semaine, les nouvelles fonctionnalités de la prochaine version d’ASP.NET ont été annoncées. Sincèrement, c’est une belle époque pour développer sur cette plateforme. Voici les liens en vrac.

Technologie

Web

Science et autres

Le matin, très tôt, je m’entraîne à la course à pied avant d’aller au boulot

La course à pied est le sport le plus naturel à pratiquer. Vous n’avez pas besoin d’instrument en particulier pour en faire. Il suffit d’avoir une paire de souliers. En plus, elle n’a même pas besoin d’être bonne.

Votre corps a tout ce qu’il faut pour s’initier à ce sport. Avez-vous deux jambes avec deux pieds? Félicitations, vous avez tout ce qu’il vous faut pour y arriver. Cependant, il ne faut pas croire que la course à pied est quelque chose de facile. Il faut seulement savoir comment bien s’y prendre.

Parenthèse obligatoire

Il y a de ça plus d’un an que je me suis initié à la course à pied. Je sors courir environ quatre fois par semaine, le matin, avant de partir pour le boulot.

Ce que j’ai retenu de cette expérience est qu’aussi simple que semble la course à pied, lorsqu’on entreprend un entraînement de ce genre, il faut être préparé. Je me considère comme un débutant. Même que, à me comparer avec des coureurs plus expérimentés, j’ai encore beaucoup de croûtes à manger.

Le but de ce billet est de faire état de ce que j’ai appris et mis en place pour atteindre mon but de courir une distance de 10 kilomètres en un temps de moins de 60 minutes.

Pour ceux qui se demandent, à ma dernière course de la saison, j’ai complété une distance de dix kilomètres en un temps de 57:14.4. J’en étais fier!

Au début

J’ai commencé mon initiation à la course à pied comme beaucoup de gens que je connais. Un beau jour, j’ai voulu aller courir dehors pour voir comment ça irait.  Étant un peu sportif, je m’étais dit que ça n’irait pas si mal. J’ai donc enfilé mes souliers de sport et j’ai été courir.

Ce fut une catastrophe monumentale.

Au bout de trois kilomètres, j’avais les jambes qui voulaient abandonner mon corps et le cœur qui était sur le point de démissionner. J’en ai eu pour trois jours à me remettre de cette course tellement j’avais les jambes pleines d’acide lactique. J’y suis retourné de la même façon à trois reprises dans le même mois avec le même résultat.

À la lumière de cette expérience, c’est là que je me suis dit que je ne m’y étais pas nécessairement pris de la bonne manière.

Ce qu’il faut avoir

Ma principale motivation à courir était de pouvoir faire une activité sportive le matin, avant d’aller au travail. Alors, pour arriver à cette fin, j’ai eu à mettre mon cadran à 5h00 du matin afin d’être prêt pour sortir dehors dès 5h30. Ensuite, cela me laisse environ une heure pour réaliser ma course matinale. Au retour à la maison, je n’ai qu’à prendre ma douche et filer pour le boulot.

En effet, à certaines périodes de l’année, j’ai eu l’occasion de me lever et courir avant même le lever du soleil. Et puis, pour ceux qui se demandent, je me couche relativement tôt. Vers 21h, pas mal tous les jours. C’est la routine!

Pour les jours où je sors courir, je prépare les choses suivantes avant de me coucher.

  • Préparation de mon verre de jus d’orange de mon bol de céréales (pour qu’il ne me reste que le lait à couler).
  • Sortir les vêtements dont je vais avoir besoin pour l’entraînement (t-shirt, shorts et bas)
  • Préparation de ma ceinture de course : gourdes d’eau, pièces d’identité et clés de maison.

Le matin, je n’ai qu’à me lever, manger, m’habiller et sortir dehors pour aller courir. Il faut un minimum de distractions entre vous et la poignée de porte. Sinon, vous allez vous égarer et finir par ne pas sortir dehors.